mardi 15 décembre 2009

La conversion

Jean-Baptiste donnait un baptême de conversion, il exhortait à changer de comportement, à changer quelque chose dans la vie. Mais ce baptême n'effaçait pas le péché, ce n'était pas un sacrement. Il était venu pour préparer le chemin du Seigneur. Les foules demandaient à Jean: "Que devons-nous faire?" Que devaient-ils faire pour préparer la venue du Messie?
Les catéchistes peuvent également se poser la question: "Que devons-nous faire?" Pour répondre à cette question nous pouvons retenir trois valeurs, à savoir: la connaissance, l'amour, et l'exemple.
LA  CONNAISSANCE
Ne restez jamais sur vos acquis, soyez curieux, faites des efforts pour vous documenter. Par exemple, lisez le catéchisme de l'église catholique; la bible.
L'AMOUR
L'amour doit exister entre vous, rendez-vous visite. Formez un véritable corps de catéchistes. Aimez les catéchumènes. Vous remplacez leurs parents. Ne faites pas de différences entre les catéchumènes. Ne soyez pas violents envers eux. Le catéchiste doit être un père ou une mère pour le catéchumène qu'il forme.
L'EXEMPLE
On enseigne mieux par l'exemple. Vous exercez votre sacerdoce. Vous êtes prophètes, c a d des gens qui parlent de Dieu et vivent ce qu'ils enseignent. Donnez par vos conduites des exemples de pratique religieuse.

 

 
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samedi 5 décembre 2009

Le jour du Seigneur

Frères et soeurs, vous connaissez celui qui vient ; considérez maintenant d'où il vient et où il va. Il vient du coeur de Dieu le Père dans le sein d'une Vierge Mère. Il vient des hauteurs du ciel dans les régions inférieures de la terre. Quoi donc ? Ne nous faut-il pas vivre sur cette terre ? Oui, s'il y demeure lui-même ; car où serons-nous bien sans lui ? « Qu'y a-t-il pour moi au ciel, qu'ai-je voulu sur la terre, sinon toi, le Dieu de mon coeur, mon partage à jamais ? » (Ps 72,25-26)...

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vendredi 4 décembre 2009

ô Christ, Maître qui sauves les âmes

Maître, ô Christ, Maître qui sauves les âmes,
Dieu, Maître de toutes les Puissances visibles et invisibles,
parce que Créateur de tout ce qui est dans le ciel,
et de ce qui existe au-dessus du ciel,
de ce qui est sous la terre,
mais aussi de ce qui est sur la terre...
Tu tiens tout dans ta main,
car c'est ta main, ô Maître, cette grande puissance
qui accomplit la volonté de ton Père,
qui forge, réalise, crée
et dirige nos vies de manière inexprimable.


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L'année liturgique

L'année liturgique propose aux chrétiens de revivre, au cours d'une année, l'ensemble de la vie du Christ et de l'histoire du salut. Elle commence le premier dimanche de l'Avent (cette année le 29 novembre 2009) pour s'achever le dimanche du Christ-Roi.

Les lectures bibliques du dimanche sont réparties sur trois années A, B et C. Chaque année propose une lecture presque continue de l'évangile:
de saint Matthieu, l'année A;
de saint Marc, l'année B;
de saint Luc, l'année C.

samedi 8 août 2009

L’amour inconditionnel

Osée 2, 16-22
S’il est facile de déclarer à une personne : « Je t’aime », la manifestation de cet amour en acte reste problématique.
Dans le texte qui nous intéresse, le prophète Osée vit une expérience conjugale douloureuse : sa femme s’est détournée du Dieu vivant pour le culte des dieux païens où l’on pratique la prostitution sacrée. Ce qui est frappant c’est que Osée n’a pas congédié sa femme, il s’est efforcé de reconquérir son amour et sa foi.
Dieu agit envers son peuple qui le délaisse pour les faux dieux comme Osée envers sa femme infidèle. Dieu est prêt avec son peuple, avec son Eglise, avec chacun de nous à faire table rase du passé, à renouer une intimité nouvelle et définitive, à nous apporter ce qui toujours nous manque : la connaissance d’un Dieu qui n’est qu’amour, tendresse, justice et fidélité.

C’est le lieu de nous interroger sur notre manière de réagir lorsqu’un frère ou une sœur nous offense. Rendons-nous le mal pour le mal ou tendons-nous la joue gauche lorsqu’on nous gifle sur la joue droite ? Quelque fois nous disons qu’il faut faire subir à l’autre le mal qu’il nous a fait pour l’amener à prendre conscience de ce qu’il a fait. Mais en agissant ainsi nous nous éloignons de la voie du Seigneur qui nous recommande le pardon.
C’est aussi le lieu de nous interroger sur la manière de traiter ceux qui quittent l’église catholique pour les sectes. Certes l’église catholique est l’église même du Christ, à en croire les propos de Christ à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » (Matthieu 16, 18), mais nous devons faire preuve de douceur, d’humilité comme le prophète Osée pour reconquérir leur foi.
Quant aux couples, il importe de souligner que comme dans tous les couples, il y a probablement dans le nôtre des heurts, des incompréhensions et des silences. Pour les assumer, prenons des moments de cœur à cœur entre nous et de prière ensemble.

Au total, notre amour doit se traduire par des actes concrets. A ce propos, il faut savoir pardonner, partager, se rendre disponible, rendre service, rechercher la réconciliation au lieu de la vengeance. Dans tous les cas, ceux qui sont offensés (Dieu, Osée) ne subordonnent pas la réconciliation à la demande de pardon de la part de ceux qui ont commis l’offense.

dimanche 19 juillet 2009

La vigilance du peuple de Dieu

Sagesse 18, 6-9
Les Hébreux à force de se multiplier deviennent de plus en plus forts en Egypte. Cette situation fait peur à Pharaon qui se propose de les affaiblir par les travaux forcés.Persécutés et humiliés par Pharaon, les fils d’Israël sont alors chargés d’exécuter tous les travaux pénibles en Egypte. Le peuple a bâti pour Pharaon des villes-entrepôts, à savoir Piton et Ramsès. Comme si cela ne suffisait pas, Pharaon qui ne craint pas Dieu ordonne aux sages-femmes des Hébreux dont l’une s’appelle Shifra et l’autre Poua, de faire mourir tous les garçons nouveaux-nés d’Israël. Par crainte de Dieu, celles-ci refusent d’obéir à Pharaon. Ce dernier ordonne alors aux Egyptiens de jeter au fleuve tout garçon nouveau-né d’Israël.

I- La vigilance des fils d’Israël
Ce qui est frappant, c’est que malgré la misère, les souffrances endurées et les humiliations subies, le peuple d’Israël ne s’est jamais détourné de la face de Dieu. Il a plutôt fait preuve de courage et est resté fidèle à Dieu. Israël n’a jamais désespéré de voir le Seigneur intervenir en sa faveur. Dieu avait promis à Abraham leur ancêtre de délivrer ses descendants de la servitude en Egypte. Cette promesse tenait en haleine les Hébreux opprimés. Aussi lorsque Dieu intervient-il pour les libérer, il les trouve en éveil, vigilants. En somme les fils d’Israël étaient prêts à rencontrer le Seigneur, témoignant ainsi leur amour indéfectible pour Dieu.

II- La vigilance des chrétiens
Aujourd’hui les souffrances du peuple de Dieu ont pour noms : la faim, la pauvreté, le chômage, la prostitution, la félonie, la déception, le découragement, les échecs, les maladies incurables, etc.Le chrétien voit autour de lui les païens prospérer si bien qu’il se demande si Dieu se soucie de lui, si Dieu existe. Et l’on croit pouvoir mettre fin à ses malheurs en se détournant de la face de Dieu au profit des forces occultes. Ainsi, on ne prie plus, on ne fréquente plus l’église. On se tourne vers d’autres dieux pour avoir leur protection en signant des pactes avec Satan (sacrifices humains, etc.).
Ce qu’il faut retenir c’est que Dieu nous veut disponibles, même quand les appels qu’il nous adresse par l’évangile, par l’église ou par nos frères les hommes, nous prennent au dépourvu.
En outre, Jésus nous dit en Matthieu 24, 36-44 : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur va venir… Tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir. »
Nous sommes ainsi appelés à demeurer vigilants par la louange et la prière.

mardi 2 juin 2009

Marie, un modèle pour tous.

Marie est un modèle pour nous dans notre témoignage. Ce qui caractérise Marie, c’est sa foi en Dieu. C’est cela sa principale qualité. Mais est-ce qu’on peut croire sans la parole de Dieu ? Nous croyons en Jésus-Christ parce que nous avons entendu parler de lui dans la parole de Dieu. Il y a trois vertus qui nous conduisent au ciel : la foi, l’espérance et la charité. Ces trois vertus sont réunies en Marie.

I- Marie, modèle de foi.
Marie dit à l’ange Gabriel : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit faite selon ta parole »
A un moment donné de notre histoire humaine, notre salut était suspendu au bon vouloir de Marie. Elle était libre d’accepter ou de refuser. Par son consentement, Marie nous a donné le Sauveur.
Toutefois, Marie a cherché à approfondir sa foi, elle a cherché à comprendre ce qui lui a été demandé. « Comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge ? » (Luc 1, 34) L’ange explique que c’est Dieu lui-même qui va réaliser cette merveille. Et Marie a cru. Ainsi doit être notre foi, c'est-à-dire une foi qui ne conteste pas la volonté de Dieu mais qui comprend. Que la vierge Marie soit notre modèle de foi.

II- Marie, modèle d’espérance.
La vierge Marie est un modèle d’espérance parce qu’elle a fait confiance à Dieu. Aux noces de Cana, elle dit aux servants : faites tout ce qu’il vous dira. (Jean 2, 5) Malgré la réponse de Jésus, elle espérait tout de celui-ci.
Quand nous manquons de confiance en Dieu, et que nous recourrons à d’autres dieux nous donnons un contre témoignage.

III- Marie, modèle de charité
Marie est la première créature humaine à être sauvée. Dès qu’elle a su qu’elle est sauvée, Marie va trouver sa cousine Elisabeth pour partager la bonne nouvelle.
« Ils n’ont pas de vin », c'est-à-dire qu’ils n’ont pas d’amour, d’enfant, d’emploi, d’argent : c’est la prière de Marie pour nous.
Marie a aimé son Fils Jésus jusqu’à l’accompagner sur la croix. Avec Marie témoignons de cette charité à nos frères et sœurs.

mercredi 20 mai 2009

La résurrection du Christ

Jésus est l’image du Dieu invisible. Et nous disons que Jésus c’est Dieu lui-même car tout est crée par lui. Par le sacrifice de Jésus sur la croix nous sommes rachetés, nous sommes sauvés et nous sommes héritiers du royaume de Dieu.

I- Par sa résurrection Jésus nous introduit dans une vie nouvelle.
Une vie caractérisée par le partage en vue de tuer en nous l’égoïsme. Une vie caractérisée par le pardon, l’amour pour combattre la haine, la jalousie, la violence. Celui qui confesse le nom de Jésus ne peut haïr son frère. En effet celui qui prétend aimer Dieu alors qu’il n’aime pas son prochain est un menteur.

II- Par sa résurrection, Christ nous a arrachés au pouvoir des ténèbres.
Il nous a arrachés au pouvoir de la mort, au pouvoir de Satan, des sorciers, de l’échec, du découragement. Cela signifie que ceux qui voient des blocages dans leur vie, qui sont menacés par les sorciers, qui sont découragés de la vie, qui ne connaissent que des échecs trouvent désormais leur salut en Jésus-Christ. Car Christ est vainqueur de toutes ces épreuves. En effet « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé par lui. » Acte 3, 17
Si Christ a ouvert les tombeaux, les tombeaux du désespoir, du découragement, de la déception afin de nous redonner espoir et vie, force est de reconnaître que chacun de nous a un effort personnel à fournir pour quitter le monde des ténèbres. Inutile de s’agripper aux tombeaux de la prostitution, de la tricherie, du vol, de l’escroquerie sous prétexte que ça rapporte de l’argent. Il faut ressusciter avec le Christ pour avoir part à sa lumière.« En effet quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière de crainte que ses œuvres ne soient démasquées. Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses œuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu » Jean 3, 20-21

mercredi 21 janvier 2009

Jéhovah

Défier les témoins de Jéhovah ou courber l’échine?

* Pour les témoins de Jéhovah, le nom de Dieu est Jéhovah
Au contraire dans Exode 3, 13-15 Dieu révèle son vrai nom à Moïse: “Je suis”, “Yahweh” et dans Genèse 46, 3: “El”. Par voie de conséquence, le nom Jéhovah n’est pas biblique, c-a-d qu’il n’y a aucune référence biblique qui s’y rapporte.

* Pour les témoins de Jéhovah, il n’y aura pas de châtiment pour les pécheurs parce que le Seigneur est un Dieu d’amour ; « jamais il ne ferait souffrir qui que ce soit de cette manière ».
Au contraire la bible prévoit des châtiments pour les pécheurs:
Daniel 12, 1-3: la honte et la déchéance éternelles pour les injustes.
Apocalypse 20, 10: la souffrance jour et nuit aux siècles des siècles.
Ap 20, 15: la souffrance des injustes.
Luc 16, 19-31: la parabole du riche et du pauvre Lazare
Matthieu 25, 31-46: le jugement dernier.
Acte 5, 1-11: Dieu châtie Ananias et Saphira pour leur mensonge.

* Selon les témoins de Jéhovah, il n’y aura que 144 000 chrétiens qui iront au ciel. (Ap 7, 1-8) (Ap 14,1)
Au contraire dans Matthieu 8, 11-12: Jésus n’a jamais fixé un nombre précis de ceux qui entreront dans le royaume de Dieu. Bien au contraire des héritiers du royaume sont menacés.
L’apocalypse 7, 9-17: une foule innombrable sera sauvée.

* Pour les témoins de Jéhovah, la célébration du repas du Seigneur pour témoigner sa reconnaissance à Dieu doit être annuelle.
Au contraire selon Luc 22,19: En réalité l’action de grâce ou la reconnaissance à Dieu doit plutôt être quotidienne et non annuelle. (1Co 11, 23-26)

* Les témoins de Jéhovah parlent de la mort de Jésus en faisant fi de sa résurrection.
Selon st Paul, si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi.

* Selon les témoins de Jéhovah, Satan se sert de certaines religions pour enseigner qu’après la mort les humains deviennent des esprits. La question est donc de savoir si l’on devient un esprit après la mort.
Pour répondre à cette préoccupation, nous pouvons recourir aux références bibliques suivantes :

10, 28: « Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps mais ne peuvent rien contre l’âme ». Il importe de souligner que ce verset consacre la survivance de l’âme au décès de l’homme. En effet, quand l’homme meurt, son corps périssable devient poussière mais son âme survit.
Luc 20, 37-40: Abraham, Isaac, et Jacob sont morts. Mais pour Dieu, ils sont vivants
Luc 16, 19-31: Abraham est vivant.
Job 19, 25-27: Job affirme qu’il peut voir Dieu après la mort.
Deutéronome 18, 9-13: Interdiction d’interroger les revenants, les esprits ou les morts.
Lévitique 19, 31: « Ne vous tournez pas vers les revenants, ni vers les esprits; ne les recherchez pas pour vous rendre impurs en leur compagnie ». Si l’on interdit de se tourner vers les morts, c’est que les hommes sont capables de communiquer d’une certaine façon avec les morts.
Il suit de ce qui précède que les morts deviennent des esprits. C’est ce que nient les témoins de Jéhovah.
D’après 1Samuel 28, 1-25: Samuel est mort. Mais son âme communique avec Saül grâce à la nécromancienne. C’est là une preuve que les morts deviennent des esprits.

* Selon les témoins de Jéhovah, Jésus est ressuscité en tant qu’esprit.
Au contraire dans Luc 24, 36-43: Jésus n’est pas ressuscité en tant qu’esprit.

* Jean 20, 22-23: La confession, le pardon des péchés.

* Selon les témoins de Jéhovah, Jésus a été cloué sur un poteau.
Au contraire Jean 19, 17-30 nous parle de la crucifixion et de la mort de Jésus. Celui-ci est donc mort sur une croix et non sur un poteau.

* Pour les témoins de Jéhovah, Jésus n’est pas Dieu. Il est plutôt une créature de Dieu.
Au contraire la bible nous dit que Jésus est Dieu. Nous en voulons pour preuve les références bibliques suivantes:
Jean 1, 1-18: Jésus est l’égal du Père par la création. En effet tout fut par Jésus. Tout est crée par Lui et pour Lui. (Col 1, 15-16), (Gn 1, 1). Chacun sait que Dieu est le créateur du monde. Si « tout fut par Jésus », c’est que Jésus est Dieu.

Marc 2, 5-12: Jésus est l’égal du Père par le pouvoir de pardonner les péchés. Il n’y a que Dieu seul qui puisse pardonner les péchés. Or Jésus pardonne les péchés. Donc Jésus est Dieu.

Jean 14, 8-11: Jésus est l’égal du Père, car Lui-même l’affirme: celui qui m’a vu a vu le Père.